🐂 Explication De Texte Durkheim De La Division Du Travail Social

HomePage Explication De Texte émile Durkheim De La Division Du Travail Social. Explication De Texte émile Durkheim De La Division Du Travail Social Page 9 sur 32 - Environ 311 essais Faut il etre de son temps ? 12599 mots | 51 pages l’après-guerre, la reconstruction, les Trente Glorieuses, le travail, une certaine libération des mœurs et la Salut je dois faire une dissertation sur ce sujet : Pourquoi peut-on dire que dans un échange " les consciences ne sont que superficiellement en contact"? Pour l'intro je ne sais pas quoi dire parce que dans le texte Durkheim dit juste que les lien social ne sont crée que par intérêt alors je vois pas quoi dire d'autres. Alors si vous pouvez m'aider ? Rechercheparmi 274 000+ dissertations. Philosophie: explication de texte. L'éducation morale, Emile Durkheim, 1903. Le texte étudié est un extrait de L'éducation morale, écrit par Emile Durkheim, sociologue français considéré comme l'un des fondateurs de la sociologie moderne, en 1903. Dans cet extrait, Durkheim présente sa conception Dansle Livre III, Durkheim se consacre aux formes anormales de la division du travail où elle ne crée pas la solidarité sociale comme on l'a vu. Page1 sur 2. Résumé de l'ouvrage De la division du travail social d'Émile Durkheim. L'idée de la division du travail est que les individus sont spécialisés dans leur tâches ou leur travail. Le fait que les individus soient spécialisés implique qu'il soient dépendants les uns des autres. Ainsi, dans une société, plus la division du Dela division du travail social de Durkheim, Émile sur ISBN 10 : 2130359647 - ISBN 13 : 9782130359647 - Presses Universitaires de France (PUF) - 1978 - Couverture souple Jeudi18h-21h. Licence 1. PAUL Jean Herold. Méthodologie disciplinaire L1. Méthodes de la synthèse et de l’explication de texte : espace, temps, mouvement (corpus théorique kantien) Ce cours de méthodologie philosophique s’appuiera sur le corpus théorique kantien en se focalisant sur les concepts d’espace, de temps et du mouvement. Durkheim la division du travail « Non seulement la division du travail présente le caractère par lequel nous définissons la moralité ; mais elle tend de plus en plus à devenir la condition essentielle de la solidarité sociale. Voilà ce qui fait la valeur morale de la division du travail. C'est que, par elle, l'individu reprend Dansla deuxième partie de son ouvrage, Durkheim s’interroge sur les causes de la division du travail. La division du travail apparaît mécaniquement, selon lui, dans une société où la Tia1a. France métropolitaine • Juin 2021Durkheim, De la division du travail socialexplication de texte 4 heures20 pointsIntérêt du sujet • La morale désigne un ensemble de règles communes visant à nous faire bien agir. Mais quand un pays commerce avec un autre, est-ce la morale qui doit guider sa conduite ? Si la poursuite de la richesse ne fait l'objet d'aucun impératif moral, si elle peut même être moralement condamnée, un pays doit-il pour autant s'en détourner ? Expliquez le texte suivant Chaque peuple a sa morale qui est déterminée par les conditions dans lesquelles il vit. On ne peut donc lui en inculquer une autre, si élevée qu'elle soit, sans le désorganiser, et de tels troubles ne peuvent pas ne pas être douloureusement ressentis par les particuliers. Mais la morale de chaque société, prise en elle-même, ne comporte-t-elle pas un développement indéfini des vertus qu'elle recommande ? Nullement. Agir moralement, c'est faire son devoir, et tout devoir est fini. Il est limité par les autres devoirs ; on ne peut se donner trop complètement à autrui sans s'abandonner soi-même ; on ne peut développer à l'excès sa personnalité sans tomber dans l'égoïsme. D'autre part, l'ensemble de nos devoirs est lui-même limité par les autres exigences de notre nature. S'il est nécessaire que certaines formes de la conduite soient soumises à cette réglementation impérative qui est caractéristique de la moralité, il en est d'autres, au contraire, qui y sont naturellement réfractaires et qui pourtant sont essentielles. La morale ne peut régenter outre mesure les fonctions industrielles, commerciales, etc., sans les paralyser, et cependant elles sont vitales ; ainsi, considérer la richesse comme immorale n'est pas une erreur moins funeste que de voir dans la richesse le bien par excellence. Il peut donc y avoir des excès de morale, dont la morale, d'ailleurs, est la première à souffrir ; car, comme elle a pour objet immédiat de régler notre vie temporelle, elle ne peut nous en détourner sans tarir elle-même la matière à laquelle elle s' Durkheim, De la division du travail social, connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise. Il faut et il suffit que l'explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question. Les clés du sujetRepérer le thème et la thèseDans ce texte, Durkheim se demande quel doit être notre rapport à la morale. Faut-il penser la morale comme un discours fait de règles absolues qui régiraient tous les aspects de notre vie ?Il démontre que la morale est avant tout une production humaine qui nous permet de vivre ensemble. Aussi ses règles doivent-elles être conçues comme relatives, limitées et circonscrites à certains domaines d' la problématiqueRepérer les étapes de l'argumentationLes titres en couleurs et les indications entre crochets servent à guider la lecture mais ne doivent en aucun cas figurer sur la abordée] Dans cet extrait de La division du travail social, Durkheim se demande quel doit être notre rapport à la morale. A priori, on pourrait penser que la morale est faite pour régler de façon absolue l'ensemble de nos actions il nous faudrait bien agir en toutes circonstances. Mais ne serait-ce pas oublier la véritable raison d'être de la morale ? [Thèse] Durkheim démontre ici que la morale est avant tout une production humaine nécessaire à la vie sociale et donc que ses règles doivent être à la fois relatives, limitées et circonscrites à certains domaines d'action. [Problématique et annonce du plan] Pour démontrer cela, Durkheim établit d'abord le caractère relatif de la morale une morale est toujours produite par un peuple. De plus, notre obéissance à nos devoirs est elle-même relative, puisque ceux-ci se limitent mutuellement. Mais la morale ne doit-elle pas porter sur l'ensemble de nos actions et, en ce sens, n'est-elle pas absolue ? Dans un deuxième temps, Durkheim montre que la morale doit en réalité se limiter à certains domaines une morale qui se donnerait pour absolue ruinerait la vie sociale qu'elle a pourtant pour but de rendre Nos obligations morales sont relativesA. La morale est une production socialeDans un premier temps de sa démonstration, Durkheim démontre le caractère nécessairement relatif des règles morales. La morale est le discours qui porte sur le domaine de nos actions, le domaine pratique, et entend proposer des principes susceptibles de guider notre conduite en répondant aux questions que devons-nous faire ? comment devons-nous nous conduire ? On pourrait penser que ces règles sont les mêmes pour tous les hommes, ce qu'affirme par exemple la morale religieuse, qui repose sur des commandements universels. Mais Durkheim part d'une observation qui remet en cause cette nécessité d'un caractère absolu de la morale chaque peuple a sa morale, qui est déterminée par les conditions dans lesquelles il vit ». Autrement dit, chaque morale est avant tout une production sociale et diffère des autres selon le mode de vie et les besoins du peuple qui la produit. Comme l'indique son étymologie de mores, qui signifie les mœurs », la morale désigne avant tout les coutumes, les règles de vie communes qui valent dans une société donnée à une époque qui est absolu de ab-solutus, qui signifie séparé de » ne dépend d'aucune qui est relatif est en relation avec un certain contexte et donc règles, dit-il, sont celles qui conviennent à ce peuple précis aussi ne peut-on imposer une nouvelle morale à un peuple sans dommages, tant collectifs qu'individuels. Dans la mesure où un système moral naît du besoin particulier de chaque peuple, besoin issu de son environnement et de ses caractéristiques propres, lui imposer une autre morale serait faire violence à l'individu comme à la société à laquelle il appartient. Mais si chaque morale est relative à chaque peuple, les impératifs moraux ne s'imposent-ils pas de façon absolue à tous les membres de ce peuple ?B. Au sein d'une morale, chaque devoir constitue la limite d'un autreCertes la morale est relative et variable, mais l'individu n'est-il pas absolument tenu d'être vertueux, quel que soit le contexte ? Durkheim formule lui-même l'objection, à laquelle il entreprend de répondre en mettant en évidence le caractère limité de chaque devoir. De fait, la morale sociale nous prescrit un certain nombre de devoirs, c'est-à-dire d'obligations morales, et il convient de s'y conformer. Mais, observe Durkheim, la première limite posée à ces obligations réside en réalité dans les autres devoirs propres à cette obligation de ob-ligare, qui signifie lier par contrat » désigne un devoir, prescrit par une loi à laquelle nous obéissons contrainte désigne en revanche ce qui fait obstacle à notre s'appuie alors sur deux exemples. Si j'agis conformément à l'obligation qui m'est faite d'aider les autres ou de les aimer, ce qui va limiter mon action en ce sens sera l'obligation de ne pas me négliger, de ne pas me perdre dans ma conduite altruiste. De la même façon, l'obligation que j'ai de m'affirmer, de faire valoir mes désirs, va se heurter à l'obligation contraire qui me pousse à ne pas être ces deux exemples, Durkheim met en évidence l'existence d'une sorte de régulation de ma conduite, par le fait que coexistent dans une même morale des devoirs qui pourraient entrer en contradiction si je les cultivais excessivement. De fait, si je me dévoue aux autres, j'agis moralement, mais si ce dévouement me pousse à me négliger, à en oublier ma propre vie, alors cette action, entrant en contradiction avec le devoir que j'ai de me soucier de moi-même, perdra son caractère moral.[Transition] Mais si nos actions morales sont ainsi régulées, tempérées par le fait que nous nous trouvons toujours placés entre plusieurs devoirs, la morale n'est-elle pas absolue au sens où elle porte sur l'ensemble de nos actions ?2. Nos devoirs se limitent à certains domainesA. La morale ne doit pas régir la vie économiqueDans un deuxième temps de sa démonstration, Durkheim met en évidence une seconde limite posée à notre attitude vertueuse. Si la morale propre à notre société est bien faite de devoirs, notre effort pour nous y conformer ne se heurte pas seulement à notre obligation de respecter les autres devoirs il rencontre également un certain nombre d'impératifs propres à la vie distingue alors certaines conduites soumises à cette réglementation impérative qui est caractéristique de la moralité » d'autres qui y seraient naturellement réfractaires ». Mais quels seraient ces domaines d'action qui devraient par nature échapper à la morale et dans lesquels mes obligations morales pourraient légitimement m'apparaître secondaires ? L'auteur en donne deux exemples les fonctions industrielles, commerciales » doivent échapper à la morale puisqu'elles sont des fonctions essentielles », vitales » desquelles dépend la satisfaction des besoins d'une société. En d'autres termes, dans ces domaines nécessaires à la vie d'une société, ce n'est pas la morale qui doit orienter nos qui est essentiel, c'est ce qui définit une chose, ce sans quoi elle ne pourrait pas être contraire, ce qui est accidentel est ce qui ne relève pas de l'essence de cette Les impératifs moraux sont limités par la nécessité vitaleS'agit-il pour autant de dire que quand je fais du commerce, par exemple, il est légitime que je me conduise de manière immorale ? Durkheim précise alors son propos en s'appuyant sur l'exemple de la richesse. Dans une perspective morale, il est en effet possible de condamner la richesse. Le désir de richesse est ainsi considéré par Épicure comme un désir vide », c'est-à-dire un désir produit par l'influence sociale et qui, n'existant pas naturellement en l'homme, ne sera source d'aucun plaisir et nous livrera aux souffrances d'une quête sans noterDans la Lettre à Ménécée, Épicure explique que pour accéder au bonheur nous devons nous détourner des conduites excessives. Il établit que, par essence, le désir de richesse est un désir sans observe Durkheim, dire que la morale ne doit pas porter sur la fonction commerciale d'une société, ce n'est pas dire qu'il faille s'adonner sans limite au désir de richesse. Considérer la richesse comme immorale n'est pas une erreur moins funeste que de voir dans la richesse le bien par excellence », dit-il, renvoyant dos à dos deux principes d'action contraires selon lesquels il faudrait en toutes circonstances fuir la richesse ou, au contraire, obtenir à tout prix la richesse. De fait, une société doit se préoccuper de la satisfaction des besoins des individus, elle doit par exemple se livrer au commerce et l'objectif du commerce est bien l'enrichissement. Cette nécessité limite donc le domaine d'action de la morale. L'espace du commerce n'est pas exempté de toute morale, ce qui y prévaut n'est pas le vice cependant, nos devoirs se trouvent, en ce domaine, limités et là encore régulés par la nécessité Le but de la morale est de faciliter la vie socialeDurkheim conclut sa démonstration en précisant le but de la morale elle a pour objet immédiat de régler notre vie temporelle ». En d'autres termes, la raison d'être de la morale n'est pas la vie spirituelle mais la vie temporelle, c'est-à-dire que la morale est faite pour répondre au mieux à nos intérêts, à nos besoins fait, nous sommes des êtres sociaux, notre nature réclame une organisation sociale, mais nous sommes aussi immédiatement guidés par la recherche de notre satisfaction individuelle, ce qui produit des heurts. Pour qu'une vie sociale soit possible, il est nécessaire non seulement d'établir des lois juridiques, mais aussi une morale qui saura limiter la poursuite individuelle de nos intérêts par une intériorisation de nos devoirs. Dans Le Malaise dans la culture, Freud souligne ainsi la nécessité des impératifs moraux, par exemple du devoir d'aimer les autres, en expliquant que sa justification véritable est précisément que rien n'est plus contraire à la nature humaine primitive », fondamentalement Durkheim nous met-il en garde contre les excès de morale », c'est-à-dire contre une façon de se rapporter aux devoirs moraux sans tenir compte des limites que représentent les autres impératifs moraux, mais aussi les impératifs vitaux pour la société. Tout envisager dans une perspective morale, c'est oublier que la morale est un discours qui porte sur nos actions et dont le but premier est de nous aider à vivre définitive, non seulement la morale est relative, mais nos obligations morales sont limitées et ne doivent nous guider que dans certains domaines. Indispensable à la vie sociale, la morale doit rester conforme à son but, qui est de réfréner l'aspiration individuelle à satisfaire exclusivement ses intérêts, afin de rendre possible la coopération. Ainsi, une morale qui prétendrait imposer des obligations absolues et valoir dans tous les domaines de la vie entrerait finalement en contradiction avec sa raison d'être. Ce sujet de bac philo 2021 porte sur l'explication d’un texte d’Émile Durkheim extrait De la division du travail social. Les réponses des enseignants en ligne de Prof Express. Notion du programme en jeu Le devoir. Superheroes, Superlatives & present perfect - Niveau BrevetComment former et utiliser les superlatifs associés au present perfect en anglais ? Voir l'exercice Condition et hypothèse en anglaisQuelle est la différence entre "whether" et "if "? Voir l'exercice Commentaire de texte Emile DURKHEIM 18581917, De la division Commentaire de texte Emile DURKHEIM 1858­1917, De la division du travail social Si l'intérêt rapproche les hommes, ce n'est jamais que pour quelques instants ; il ne peut créer entre eux qu'un lien extérieur. Dans le fait de l'échange, les divers agents restent en dehors les uns des autres et, l'opération terminée, chacun se retrouve et se reprend1 tout entier. Les consciences ne sont que superficiellement en contact ; ni elles ne se pénètrent, ni elles n'adhèrent fortement les unes aux autres. Si même on regarde au fond des choses, on verra que toute harmonie d'intérêts recèle un conflit latent ou simplement ajourné. Car, là où l'intérêt règne seul, comme rien ne vient réfréner les égoïsmes en présence, chaque moi se trouve vis­à­vis de l'autre sur le pied de guerre et toute trêve à cet éternel antagonisme2 ne saurait être de longue durée. L'intérêt est en effet ce qu'il y a de moins constant au monde. Aujourd'hui, il m'est utile de m'unir à vous ; demain, la même raison fera de moi votre ennemi. Une telle cause ne peut donc donner naissance qu'à des rapprochements passagers et à des associations d'un jour. » 1 Se reprend retrouve sa liberté 2 Antagonisme forte contradiction 1. Quelle est l'idée générale du texte et quelles sont les étapes de l'argumentation ? RAPPEL DE METHODE pour répondre à cette première question, commencez toujours par exposer et explorer en détail la structure du texte Ex Le texte de Durkheim semble se diviser en trois parties bien distinctes... ». On présentera alors le détail du texte de façon suffisamment complète pour que le lecteur non averti puisse comprendre le contenu et l'enchaînement des analyses. A la suite de cette présentation compréhensive, on peut aller une dernière fois à la ligne et rédiger le dernier paragraphe sous la forme L'idée générale qui se dégage de ce texte semble donc, etc. » Ainsi cette réponse » à la question posée se présente­t­elle sous une forme argumentée, l'idée principale se déduisant d'une première étude ordonnée du texte. Rappelons également que les questions suivantes indiquent souvent la structure du texte, en invitant à expliquer les formules les plus marquantes, celles autour desquelles, souvent, s'organisent les parties. Une première partie s'organise autour de l'affirmation du caractère 1 éphémère pour quelques instants » ; l'opération terminée, chacun se retrouve et se reprend » et 2 superficiel un lien extérieur »... les consciences ne sont que superficiellement en contact... » de l'échange, ou plutôt du lien que l'échange établit, lorsque cet échange a pour mobile essentiel l'intérêt. La deuxième partie s'ouvre sur si on regarde au fond des choses ». La thèse est toute harmonie d'intérêts recèle un conflit latent ou simplement ajourné ». Le car » introduit un argument qui justifie cette thèse. C'est sans doute la partie la plus difficile à expliquer, car Durkheim y affirme que le règne de l'intérêt est équivalent à un état de guerre, éternel antagonisme » où n'alternent que les conflits et les trêves de courte durée. On peut considérer comme une troisième partie ce qui commence à la puisque Durkheim y établit le lien entre cette analyse de l'intérêt et le diagnostic » de la première partie. Il insiste sur l'inconstance de l'intérêt, qui prend tour à tour la forme de la lutte ou de l'accord, ce qui explique elle­même le caractère passager » des rapprochements évoqués au début. 2. Pourquoi peut­on dire que dans un échange les consciences ne sont que superficiellement en contact » ? On peut d'abord remarquer que le texte ne dit pas que dans un échange », les consciences, etc. Cela est vrai dans un échange dirigé par l'intérêt. Il faudrait alors réfléchir sur les conditions d'un véritable échange, celui dans lequel les consciences ne sont pas superficiellement » en contact, et se demander dans quelle mesure on peut penser que le désintéressement en est la condition nécessaire. 3. Expliquez Aujourd'hui, il m'est utile de m'unir à vous ; demain, la même raison fera de moi votre ennemi. » Il faut repérer l'importance de cette phrase dans le texte. Ce que dit Durkheim, c'est que c'est une seule et même raison qui produit l'affrontement et la trêve. Il n'y a donc ni réel désir d'affrontement, ni réel désir de paix. 4. Le lien social ne peut­il reposer que sur l'intérêt ? Introduction A la lecture de ce texte, il semble qu'on pourrait considérer que si le lien social reposait sur le seul intérêt, il serait superficiel, et consisterait essentiellement en un jeu complexe d'antagonismes. Alain parlait ainsi de la solitude des êtres que la société accomplit » Libres Propos, 1927. Serait­il éphémère » ? Pas nécessairement. La trêve utile se transmet sans cesse de personne à personne, et on peut penser un équilibre perpétuel des antagonismes, qui ne rendrait pas les crises surprenantes, mais n'impliquerait pas l'état de guerre permanent entre tous. En revanche ce lien serait superficiel. On peut alors s'interroger sur ce qui rend le lien social plus essentiel », comme d'ailleurs sur ce qu'on entend par lien social ». Essai de rédaction 1. Quelle est l'idée générale du texte et quelles sont les étapes de l'argumentation ? Le texte de Durkheim semble s'organiser en trois parties nettement délimitées. Dans la première ll. 1 à 7, Durkheim analyse le lien créé par un échange qui n'obéirait qu'à l'intérêt. Il relève le caractère éphémère et superficiel de ce lien éphémère, car ce n'est jamais que pour quelques instants » et que l'opération terminée, chacun se retrouve et se reprend tout entier ». Superficiel, parce que les divers agents restent en dehors les uns des autres ». L'échange ne crée alors qu'un lien extérieur », dans lequel les consciences ne sont que superficiellement en contact ». La fin de cette première partie ajoute l'idée de fragilité d'un tel lien car les consciences ni ... ne se pénètrent, ni ... n'adhèrent fortement les unes aux autres ». Fugacité, superficialité et fragilité seraient donc les trois caractères du lien entre les hommes que l'échange guidé par l'intérêt peut établir entre les hommes. La seconde partie se présente comme plus fondamentale si on regarde au fond des choses ». C'est une analyse de l'harmonie d'intérêts » ou d'un monde où l'intérêt règnerait seul. L'idée semble être que le règne du seul intérêt est le règne de l'antagonisme ». Durkheim appelle ainsi un état de guerre » qui ne prend pas nécessairement la forme de l'affrontement, mais constitue la négation de la paix ou de la concorde. Dans un état de guerre, on s'affronte ou on ménage des trêves, mais la trêve même continue la logique de guerre et d'affrontement. La troisième partie revient sur le diagnostic initial en l'éclairant par cette analyse de l'intérêt. C'est parce que la recherche de l'intérêt peut revêtir indifféremment la forme de la trêve ou de l'affrontement que les rapprochements » qu'il suscite sont éphémères. Durkheim a insisté sur le fait que la forme la plus fréquente de la poursuite des intérêts était précisément l'affrontement. Ce sera donc celle qui l'emportera le plus souvent. L'idée générale du texte consiste donc à affirmer que lorsque l'intérêt tisse un lien entre les hommes, ce lien est par nature éphémère, superficiel et fragile, l'essentiel en chacun étant de continuer à poursuivre son intérêt propre, intérêt qui se définit fondamentalement contre la poursuite de son intérêt par chacun des autres. Autrement dit, le règne de l'intérêt, s'il ne se traduit pas par un affrontement permanent, constitue néanmoins un état de guerre permanent, ou un éternel antagonisme » qui ne laisse espérer que de fragiles périodes d'accalmie. 2. Pourquoi peut­on dire que dans un échange les consciences ne sont que superficiellement en contact » ? On peut d'abord remarquer que le texte ne dit pas que dans un échange », les consciences ne sont que superficiellement en contact. Cela n'est vrai que de l'échange dirigé par l'intérêt. Dans un tel échange, l'autre n'a de valeur pour moi qu'à raison de l'intérêt que j'espère trouver dans la transaction. Je ne m'intéresse en lui qu'à ce qu'il a d'utile pour moi. Rien ne m'interdit de lui prêter attention par ailleurs, mais ce sera alors indépendamment de l'intérêt que je trouve à l'échange. Encore le sens du mot échange » semble­t­il réduit ici. Dans un dialogue, il peut y avoir une part d'intérêt, et un danger de passer à côté » de l'autre, mais il peut y avoir aussi un contact » plus profond des consciences, et cela peut même être le but de l'échange. On peut même dire qu'il n'y a véritablement échange », en un sens, que si les consciences cessent d'être en contact superficiel ». Echange ne signifierait plus alors transaction », comme c'est peut­être le cas dans le texte. Il faudrait alors réfléchir sur les conditions d'un véritable échange, celui dans lequel les consciences ne sont pas superficiellement » en contact, et se demander dans quelle mesure on peut penser que le désintéressement en est la condition nécessaire. 3. Expliquez Aujourd'hui, il m'est utile de m'unir à vous ; demain, la même raison fera de moi votre ennemi. » Cette phrase prend place vers la fin du texte. L'important semble être l'expression la même raison ». ce qui est important c'est que trêves et affrontements ont une cause unique, et que cette cause unique la poursuite de l'intérêt engendre plutôt l'affrontement que la trêve. La politique, disait Clausewitz, c'est la continuation de la guerre par d'autres moyens. Il n'y a donc ni réel désir d'affrontement, ni réel désir de paix, mais la guerre l'emportera toujours, ou plutôt nous serons toujours dans une logique de guerre, où les alliances n'ont pas même la parole donnée pour garantie. On ne peut dénoncer un retournement d'alliance si on a conscience d'avoir conclu cette alliance par intérêt. Si l'intérêt change, je ne suis plus tenu à rien, et l'autre non plus envers moi. Au fond c'est un monde dans lequel personne n'est tenu à rien envers personne, et dans lequel personne n'a de valeur pour personne en tant que tel, mais uniquement au regard de l'intérêt que l'autre trouve à me respecter.

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