đŸŸ Cassole En Terre Cuite Pour Cassoulet

Lespotiers surent maĂźtriser la cuisson de ces argiles (tempĂ©rature) et la technique de fabrication des cassoles en mĂ©langeant l'argile commune du Lauragais Ă  des argiles rĂ©fractaires non calcaires silico-alumineuses (carriĂšres d'Issel, de Saint Papoul, de Revel..). L'Atelier de la Poterie Henri MorĂ©no 57 allĂ©e du Cassieu 11400 Castelnaudary sScLQ. Cassole. Une cassole de l'occitan caçĂČla, casserole », terrine » est un rĂ©cipient en terre cuite, en forme de cĂŽne tronquĂ©, Ă  l'origine du cĂ©lĂšbre cassoulet. Son diamĂštre varie de 10 cm modĂšle souvenir Ă  30, voire 50 cm et plus, selon le nombre de convives. Historique De nos jours, elle est encore fabriquĂ©e artisanalement Ă  Issel, prĂšs de Castelnaudary. Selon la confrĂ©rie du cassoulet[1], on fabrique des cassoles Ă  Issel depuis 1377, date Ă  laquelle s'y installe un potier italien qui produit des ustensiles mĂ©nagers, dont les oules marmites destinĂ©es Ă  bouillir devant le feu. C'est pourquoi on appelle parfois oula » le rĂ©cipient dans lequel mijote le cassoulet. Le nom mĂȘme du cassoulet dĂ©rive de la cassole. Fabrication Elle est fabriquĂ©e d'un mĂ©lange de terre argilo-calcaire du Lauragais et de terre rĂ©fractaire non calcaire silico-alumineuse provenant des terres d'Issel, de Saint-Papoul ou de Revel, qui en assure la soliditĂ© face aux chocs thermiques. La cassole est ensuite vernie intĂ©rieurement pour en garantir l'Ă©tanchĂ©itĂ©[2]. ParentĂ© Pour la cuisson voir aussi la daubiĂšre. La cassole est un rĂ©cipient dont la forme rappelle beaucoup celle de la telle, bien que celle-ci dispose d'anses et de becs verseurs puisque destinĂ©e Ă  une activitĂ© laitiĂšre. Notes et rĂ©fĂ©rences ↑ Histoire », sur ConfrĂ©rie du cassoulet consultĂ© le 1er dĂ©cembre 2021. ↑ La cassole », sur ConfrĂ©rie du cassoulet consultĂ© le 1er dĂ©cembre 2021. DerniĂšre mise Ă  jour du contenu le 01/12/2021. Le professeur d’histoire-gĂ©ographie retraitĂ© Michel Dauzat a donnĂ© une confĂ©rence au MusĂ©e du Lauragais pour tenter de cerner les origines de ce plat. Entre ce qui est certain et ce qui ne l’est pas, on retient sa fourchette... Retracer l’histoire de ce plat emblĂ©matique Ă©troitement liĂ© Ă  la ville de Castelnaudary constitue un rĂ©el dĂ©fi tant lĂ©gende, folklore, tradition, aspects Ă©conomiques et culturels s’entremĂȘlent. En se fondant sur une documentation disponible, Ă  la fois trĂšs riche et variĂ©e, le professeur d’histoire-gĂ©ographie retraitĂ© Michel Dauzat a tentĂ© de cerner les origines de ce plat, la construction culturelle qui lui est associĂ©e, son Ă©volution vers une industrialisation raisonnĂ©e et sa destinĂ©e locale, rĂ©gionale, nationale et internationale. C’est lors d’une confĂ©rence au MusĂ©e du Lauragais, qui accueille une exposition dĂ©diĂ©e au plat emblĂ©matique de la ville de Castelnaudary, qu’il a retracĂ© l’histoire du cassoulet. "Prosper MontagnĂ© dans son Festin occitan, attribue aux Arabes la crĂ©ation de ce plat. Ces derniers auraient introduit la culture des fĂšves blanches dans le CarcassĂšs et le Lauragais, probablement au VIIe siĂšcle. Ils auraient Ă©galement apportĂ© leur savoir-faire culinaire pour cette lĂ©gumineuse le ragoĂ»t de mouton aux fĂšves blanches", expliquait-il en prĂ©ambule. Mais une autre lĂ©gende place la naissance du cassoulet durant la guerre de Cent Ans 1337-1453
 Un "estofat" revigorantD’aprĂšs celle-ci, comme l’armĂ©e anglaise assiĂšge Castelnaudary, les consuls de la ville font confectionner un plat capable de bien nourrir ses dĂ©fenseurs. On met en commun toutes les victuailles disponibles Ă  mijoter porc, lard, saucisson, volailles, fĂšves. Ce plat, qualifiĂ© par la lĂ©gende d’estofat, revigore les dĂ©fenseurs qui boutent les Anglais hors des murs de la dont on est sĂ»r par ailleurs, c’est que le cassoulet tire bien son nom du mot cassole, rĂ©cipient en terre cuite, en forme de cĂŽne tronquĂ©, au diamĂštre variable. Elle est confectionnĂ©e Ă  partir d’un mĂ©lange de terre argileuse avec de la terre rĂ©fractaire non calcaire silico-alumineuse provenant des carriĂšres d’Issel ou de Saint-Papoul. Avant cuisson, elle est vernie intĂ©rieurement pour garantir son Ă©tanchĂ©itĂ©. Elle rĂ©siste ainsi parfaitement Ă  la cuisson et aux chocs thermiques. D’oĂč vient la renommĂ©e de la ville pour ce divin plat ? "Auguste FourĂšs, poĂšte et auteur occitan nĂ© Ă  Castelnaudary en 1848, est le premier Ă  avoir cĂ©lĂ©brĂ© le cassoulet et contribuĂ© Ă  assurer sa renommĂ©e. En 1890, il publie une chanson traditionnelle, dans la Revue MĂ©ridionale, dont l’auteur est inconnu et qu’il a recueillie. Il vante et prend la dĂ©fense de ce plat local pour mieux l’instituer en dogme culinaire, assurant la renommĂ©e de la ville de Castelnaudary, du Languedoc et de l’Occitanie", raconte Michel Dauzat. Tout Ă©tait alors rĂ©uni pour franchir une nouvelle Ă©tape l’industrialisation du cassoulet. Maison Jacques Bouissou, la premiĂšre industrialisation date de 1836, sous la marque "La RenommĂ©e". Castelnaudary a su construire toute une Ă©conomie et une industrie du plat via les premiĂšres grandes usines comme Escourrou, Spanghero, Sodicas ou encore Cauquil, qui se vend partout en France et Ă  l’étranger. Elle est Ă©galement devenue capitale du Lauragais et capitale mondiale du cassoulet qui sait faire vivre sa rĂ©putation avec notamment la traditionnelle fĂȘte du cassoulet Ă  la mi-aoĂ»t. Alors que vivent le cassoulet et la ville de Castelnaudary ! Notre site utilise des cookies pour garantir son bon fonctionnement et optimiser ses performances techniques, personnaliser l'affichage de nos pages ou diffuser et mesurer des publicitĂ©s pertinentes. Pour obtenir davantage d'informations et/ou pour modifier vos prĂ©fĂ©rences, cliquez sur le bouton sur Voir les prĂ©fĂ©rences ». Fonctionnel Fonctionnel Toujours activĂ© Le stockage ou l’accĂšs technique est strictement nĂ©cessaire dans la finalitĂ© d’intĂ©rĂȘt lĂ©gitime de permettre l’utilisation d’un service spĂ©cifique explicitement demandĂ© par l’abonnĂ© ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un rĂ©seau de communications Ă©lectroniques. PrĂ©fĂ©rences PrĂ©fĂ©rences Le stockage ou l’accĂšs technique est nĂ©cessaire dans la finalitĂ© d’intĂ©rĂȘt lĂ©gitime de stocker des prĂ©fĂ©rences qui ne sont pas demandĂ©es par l’abonnĂ© ou l’utilisateur. Statistiques Statistiques Le stockage ou l’accĂšs technique qui est utilisĂ© exclusivement Ă  des fins statistiques. Le stockage ou l’accĂšs technique qui est utilisĂ© exclusivement dans des finalitĂ©s statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation Ă  comparaĂźtre, d’une conformitĂ© volontaire de la part de votre fournisseur d’accĂšs Ă  internet ou d’enregistrements supplĂ©mentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockĂ©es ou extraites Ă  cette seule fin ne peuvent gĂ©nĂ©ralement pas ĂȘtre utilisĂ©es pour vous identifier. Marketing Marketing Le stockage ou l’accĂšs technique est nĂ©cessaire pour crĂ©er des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicitĂ©s, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web Ă  des fins de marketing similaires. Voir les prĂ©fĂ©rences

cassole en terre cuite pour cassoulet